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édito du mois de novembre 2020
À Noël l’essentiel nous vient du Ciel
Les crèches Napolitaines sont assez surprenantes, elles représentent généralement un village affairé où se mélange l’ambiance d’un marché bruyant et celle d’une fête qui semble un peu trop arrosée… au premier regard point de trace de l’Enfant de Jésus ! Puis en continuant notre investigation nous découvrons dans un recoin du village, caché derrière un décor de ruines antiques, un couple entouré de quelques pauvres bergers qui contemplent l’enfant nouveau-né. Face à l’agitation environnante, le silence, le recueillement de cette scène ressort de façon saisissante.
Il me semble que ces crèches traditionnelles mettent en lumière les contrastes que nous vivons souvent à Noël. La contemplation de l’Enfant de Bethléem, né dans le dénuement de la crèche, nous invite à revenir à l’essentiel. Mais paradoxalement la fête de Noël est pour beaucoup synonyme d’un excès de consommation alors même que beaucoup d’autres sont confrontés avec encore plus de difficulté à la solitude, à la précarité.
Voici que s’ouvre le temps de l’Avent. Comment allons-nous le vivre ? Va-ton pouvoir tout préparer pour Noël comme d’habitude ? La crise actuellement ne nous invite-elle pas à un déplacement, à un lâcher-prise, pour nous centrer sur l’essentiel : cette préparation intérieure qui nous permettra d’accueillir de façon renouvelée la parole venue du ciel : « aujourd’hui vous est né un sauveur ».
Père Rodolphe Berthon
S’accueillir en frères – 20 à 30 min
Vivre un temps convivial et d’échange de nouvelles
Éventuellement autour d’une collation. Ce temps est important pour vivre une fraternité concrète. Chacun peut confier une joie, une difficulté, un évènement, vécus durant la semaine.
Ensemble, à l’écoute de la Parole – 20 à 30 min
Se mettre en présence de Dieu
En silence, par un signe de Croix, une invocation ou un refrain à l’Esprit-Saint, un chant de louange etc.
Écouter et partager l’Évangile
Le partage porte sur l’Évangile du dimanche
Après une première écoute de l’Évangile et 2 min de silence, chacun redit un mot, une phrase qui l’a touché sans le commenter.
Après une seconde écoute de cet Évangile et 2 min de silence, chacun exprime pourquoi, comment ce passage lui parle, l’interroge…
- Chacun veille à s’exprimer en « je… »
- Chacun accueille la parole du frère, de la sœur sans la commenter, avec respect
- Ce temps se vit dans la confidentialité et la confiance fraternelle
Dimanche 6 décembre 2020
2ème dimanche de l’Avent
« Rendez droits les sentiers du Seigneur » (Mc 1, 1-8)
Commencement de l’Évangile de Jésus,
Christ, Fils de Dieu.
Il est écrit dans Isaïe, le prophète :
Voici que j’envoie mon messager en avant de toi,
pour ouvrir ton chemin.
Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers.
Alors Jean, celui qui baptisait,
parut dans le désert.
Il proclamait un baptême de conversion
pour le pardon des péchés.Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem
se rendaient auprès de lui,
et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain,
en reconnaissant publiquement leurs péchés.
Jean était vêtu de poil de chameau,
avec une ceinture de cuir autour des reins ;
il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Il proclamait :
« Voici venir derrière moi
celui qui est plus fort que moi ;
je ne suis pas digne de m’abaisser
pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ;
lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
Retrouver un commentaires et des questions qui peuvent éclairer votre lecture et vous aider à préparer votre partage.
Dimanche 13 décembre
3ème dimanche de l’Avent
« Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas » (Jn 1, 6-8.19-28)
Il y eut un homme envoyé par Dieu ;
son nom était Jean.
Il est venu comme témoin,
pour rendre témoignage à la Lumière,
afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière,
mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.Voici le témoignage de Jean,
quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem
des prêtres et des lévites
pour lui demander :
« Qui es-tu ? »
Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement :
« Je ne suis pas le Christ. »
Ils lui demandèrent :
« Alors qu’en est-il ?
Es-tu le prophète Élie ? »
Il répondit :
« Je ne le suis pas.
– Es-tu le Prophète annoncé ? »
Il répondit :
« Non. »
Alors ils lui dirent :
« Qui es-tu ?
Il faut que nous donnions une réponse
à ceux qui nous ont envoyés.
Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit :
« Je suis la voix de celui qui crie dans le désert :
Redressez le chemin du Seigneur,
comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question :
« Pourquoi donc baptises-tu,
si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? »
Jean leur répondit :
« Moi, je baptise dans l’eau.
Mais au milieu de vous
se tient celui que vous ne connaissez pas ;
c’est lui qui vient derrière moi,
et je ne suis pas digne
de délier la courroie de sa sandale. »Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain,
à l’endroit où Jean baptisait.
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Dimanche 20 décembre 2020
4ème dimanche de l’Avent
« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils » (Lc 1, 26-38)
En ce temps-là,
l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit :
« Je te salue, Comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée,
et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors :
« Sois sans crainte, Marie,
car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ;
tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand,
il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu
lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque je ne connais pas d’homme ? »
L’ange lui répondit :
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors :
« Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. »
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Vendredi 25 décembre
Noël
« Aujourd’hui vous est né un Sauveur » (Lc 2, 1-14)
En ces jours-là,
parut un édit de l’empereur Auguste,
ordonnant de recenser toute la terre
– ce premier recensement eut lieu
lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie.
Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.
Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth,
vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem.
Il était en effet de la maison et de la lignée de David.
Il venait se faire recenser avec Marie,
qui lui avait été accordée en mariage
et qui était enceinte.Or, pendant qu’ils étaient là,
le temps où elle devait enfanter fut accompli.
Et elle mit au monde son fils premier-né ;
elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire,
car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans la même région, il y avait des bergers
qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs
pour garder leurs troupeaux.
L’ange du Seigneur se présenta devant eux,
et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière.
Ils furent saisis d’une grande crainte.
Alors l’ange leur dit :
« Ne craignez pas,
car voici que je vous annonce une bonne nouvelle,
qui sera une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd’hui, dans la ville de David,
vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur.
Et voici le signe qui vous est donné :
vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable,
qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux,
et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
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Dimanche 27 décembre
La Sainte Famille
« L’enfant grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse » (Lc 2, 22-40)
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse
pour la purification,
les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem
pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur :
un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce
qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.
Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus
pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s’en aller
en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l’enfant
s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit,
puis il dit à Marie sa mère :
« Voici que cet enfant
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – :
ainsi seront dévoilées les pensées
qui viennent du cœur d’un grand nombre. »Il y avait aussi une femme prophète,
Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ;
après sept ans de mariage,
demeurée veuve,
elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple,
servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même,
elle proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l’enfant
à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur,
ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait,
rempli de sagesse,
et la grâce de Dieu était sur lui.
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Prier ensemble
Chacun peut exprimer à haute voix s’il le souhaite une prière (louange, merci, intention personnelle de prière…)
Si une chose lourde a été exprimée, la Fraternité prend le temps de porter le frère ou la sœur dans la prière (Je vous salue Marie…)
Conclure par la prière du Notre Père
Notre Père
qui est au Cieux
que ton Nom soit sanctifié
que ton règne vienne
que ta volonté soit faîte
sur la terre comme au Ciel
Donne-nous aujourd’hui
notre pain de ce jour
Pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensé
et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre nous du mal
AMEN
S’encourager à vivre l’Évangile – 20 à 30 min
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Confier un pas à vivre qui m’ouvre davantage à Dieu et aux autres
A la lumière de la Parole de Dieu et des évènements de ma vie, à quel(s) changement(s) suis-je appelé ?
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Choisir, personnellement ou à plusieurs, une attention concrète pour vivre la fraternité autour de nous.
Notre regard se tourne vers le prochain. Un voisin, une personne en situation de fragilité a-t-il, a-t-elle besoin d’un service concret, d’une aide, d’une écoute, d’une visite, d’une prière ?
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Prière
« Seigneur, nous te prions : fais que nous sachions, nous aussi, te servir avec une charité sans défaut et goûter la douceur de ton amour. »
On veillera à vivre la rencontre sur un temps d’1h à 1h30. En ayant dans le cœur que nos « rencontres » ne sont pas le tout de notre Fraternité : notre communion est appelée à se déployer dans le soin que nous prenons les uns des autres, les services partagés, l’Eucharistie…
Pour faire découvrir ou inviter à une fraternité locale missionnaire…
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