Vous souhaitez organiser des funérailles chrétiennes ?
Après que le médecin ait établi un certificat de décès, la 1ère étape est de contacter un opérateur funéraire (Pompes Funèbres) de votre choix pour organiser les funérailles. Vous pourrez alors indiquer au conseiller funéraire votre souhait d’une célébration religieuse. Il prendra alors directement contact avec la paroisse du défunt ou du lieu de l’enterrement.
L’équipe funérailles (laïc, diacre ou prêtre) de la paroisse (selon ses disponibilités) vous contactera pour vous accompagner dans le temps du deuil et préparer, avec vous, la célébration et/ou un temps de prière.
La célébration chrétienne des funérailles
La célébration à l’église est l’étape principale. Elle a lieu habituellement dans l’église paroissiale.
Lors de la préparation de cette célébration, vous serez accompagnés par une équipe de laïcs formés ou, parfois, par un prêtre ou un diacre. Un livret, avec les textes, les prières et les chants vous aidera à préparer cette célébration.
Au cours de la célébration des obsèques, il est fait mémoire de la vie du défunt, qui est confié au Seigneur ainsi que ses proches, en communion avec l’assemblée. La Parole de Dieu est proclamée. La célébration reprend les signes du baptême. Une personne non baptisée peut avoir une célébration à l’église adaptée, si il a exprimé ce désir.
Comment parler de la mort aux enfants ?
Vous vous posez peut-être la question de la présence des enfants aux obsèques de votre défunt. Vous hésitez, mais tôt ou tard, vous devrez l’annoncer aux enfants, en essayant de choisir le meilleur moment et en le faisant avec beaucoup de délicatesse. Mais pourquoi tarder ? Rapidement, ils se rendent compte d’attitudes ou de comportements inhabituels à la maison, et ils se posent alors de nombreuses questions. Souvent, ils accueillent mieux la vérité que la gêne ou les hésitations de leurs proches.
S’ils participent à la célébration à l’église, ils vont entendre parler de la mort, mais aussi de l’espérance de retrouver la personne aimée, un jour. Et cela peut être un réconfort pour eux.
Peut-être souhaiteront-ils voir le défunt, aller à la célébration, au cimetière…mais peut-être que non. Le mieux est de leur proposer et de respecter leur décision sans les forcer.
Si les enfants ne vont pas au cimetière pour l’inhumation, il est souhaitable de les amener voir la tombe les jours suivants. C’est important pour eux.
Des livres peuvent aider à parler de la mort avec votre enfant, par exemple :
- “Le Petit livre pour parler de la mort (et de la vie !)” aux éditions Bayard jeunesse.
- “Au revoir blaireau”, Susan Varley, aux éditions Galimard
- Voir la bibliographie complète
Participation financière pour les funérailles (casuel)
A l’occasion des obsèques, les familles participent, selon leurs moyens, à la vie matérielle de l’Eglise qui doit faire face à de nombreux frais pour assurer sa mission.
Dans le diocèse de Saint-Etienne, un montant, entre 170€ et 400€, est proposé. Mais cela va, bien sûr, jusqu’à la gratuité totale pour les plus démunis. Ceux qui donnent davantage aident par conséquent ceux qui ont moins de possibilités. Il est possible de remettre la participation financière à ceux qui vous accompagnent ou dans la corbeille lors de la célébration.
La crémation
Un nombre grandissant de nos contemporains fait le choix de la crémation (41% des Français en 2021).
Depuis 1963, la crémation est autorisée par l’Eglise catholique qui considère que ce choix n’est ni une manifestation d’athéisme, ni un rejet de l’espérance chrétienne, comme cela a pu l’être autrefois. Cependant, l’Église préfère l’inhumation du corps, à l’image du Christ lui-même qui a été mis au tombeau. L’Église demande que la crémation ait lieu après la célébration ; mais dans certaines circonstances exceptionnelles, il est possible de vivre une célébration à l’église, alors que la crémation a déjà eu lieu, et donc en présence de l’urne.
Des questions se posent quant aux conséquences de la crémation, comme celle de la destination des cendres.
La législation française, avant 2008, permettait que les familles décident de ce qu’adviendraient les cendres de leurs proches. Cette liberté a entraîné de nombreux abus et a fait souffrir des familles.
A ce jour, les cendres d’un proche défunt peuvent être dispersées en pleine nature, dans une propriété privée, ou dans un site cinéraire (jardin du souvenir), au cimetière. Bien qu’il soit possible de choisir n’importe quelle option, la loi impose cependant des règles à respecter dans chaque situation. La législation interdit de conserver l’urne chez soi. cf. Code général des collectivités territoriales : Sous-section 3 : Destination des cendres … (Articles L2223-18-1 à L2223-18-4)
L’Eglise conseille de déposer l’urne au cimetière, dans ou sur le caveau familial, ou au columbarium ; les proches ont ainsi un lieu pour se recueillir.
Temps de prière au crématorium
Pour de multiples raisons, des familles demandent que la célébration religieuse des funérailles ait lieu au crématorium, et non dans une église.
Pour répondre à ces attentes, une équipe de laïcs, issue des équipes paroissiales de funérailles, s’est constituée pour accueillir ces familles et les accompagner. Ainsi une présence d’Eglise est assurée dans ce lieu.
Ces laïcs, parfois un diacre ou un prêtre, rencontrent les familles pour les aider à préparer un temps de prière selon le rituel catholique des funérailles ; ce temps est animé par eux dans une des salles multi culte du crématorium. Il est suivi de la crémation.
Des outils pour vivre les autres temps de recueillement
Ce sont des moments difficiles, mais l’équipe d’accompagnement de la célébration est là pour vous soutenir : n’hésitez pas à en parler lors de votre rencontre.
Si vous êtes démunis pour prier auprès de votre défunt (à domicile, à la chambre funéraire, lors de la fermeture du cercueil, au cimetière…,), pour vous aider à vivre ou animer un temps de prière, voici quelques propositions :
Temps de prières auprès du défunt :
Prière à la chambre funéraire, à l’hôpital ou à domicile, veillée, adieu au visage… :
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Temps de prière au cimetière
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La Pastorale du deuil réunit l’ensemble des équipes – diocésaine et paroissiales – qui vous accompagnent lors du décès d’un proche. Il forme, avec des prêtres, des diacres et des laïcs, un réseau d’environ 560 personnes bénévoles, formées, à l’écoute, soucieuses de témoigner d’une possible Espérance dans l’épreuve.
Pour aller sur la page du service diocésain de la Pastorale du deuil, cliquez sur l’image ci-dessous