Témoignage de Jean-Luc Lepin, paroissien membre du Conseil pastoral paroissial (CPP) et impliqué dans la préparation de ce parcours synodal dans la paroisse.
“J’ai trouvé que la participation active à cette démarche était à titre personnel exigeante mais enrichissante. j’ai trouvé que la méthodologie que nous avions retenue: travail en 2 rencontres en groupe avec un animateur et un secrétaire par groupe était opérationnelle pour une belle participation. j’ai découvert des personnes que je ne connaissais pas. De façon générale, les groupes constitués de manière aléatoire ont permis un « brassage » de personnes venant des 6 clochers qui ne se connaissaient pas. Je suis un peu déçu qu’à la seconde rencontre il y ait moins de monde (44 personnes pour 52 à la première) mais Le COVID était encore là !
Au sein de mon groupe de partage, à la composition variée tant par l’âge que par l’appartenance à un clocher, j’ai goûté à un vrai temps d’écoute mutuel ou des expressions fortes et personnelles ont pu être dîtes dans un espace de liberté d’expression. J’ai senti la volonté d’avancer sans occulter des difficultés. En d’autres termes : le constat des difficultés n’a pas conduit à la désespérance. J’ai constaté des personnes motivées pour faire des propositions. Il reste tout de même pour moi des questions difficiles, par exemple : comment rejoindre les jeunes et les personnes qui sont un peu loin de l’Église où qui s’en sont éloignées ;
Pour terminer, je vous redonne une expression qui m’a touché, tant elle est pour moi juste et riche de sens : « j’aimerais quand j’arrive à l’église, m’y sentir accueillie comme quand je vais chez des amis !! »
Propos recueillis par Agnès Laborde
Après s’être partagé lors des 2 rencontres les “+ et les – du marcher ensemble” et ce que, à travers un photolangage, l’Église représente pour chacun, les groupes, constitués de 6 à 7 personnes ont répondu aux questions suivantes :
- De quoi rêvez-vous pour l’Église ? Qu’est-ce qui permettrait à l’Église d’être plus fraternelle, de rejoindre ceux qui sont loin ? qu’est-ce qui permettrait d’avancer ensemble au plan local, diocésain, mondial ?
- Que faudrait-il inventer pour l’Église ?
- Est-ce que vous percevez déjà des raisons d’espérer ?