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Nouvelle traduction du missel romain

Publié le 23 novembre 2021

AGENDA Missel

Une nouvelle traduction du missel romain entrera en vigueur le 28 novembre prochain, premier dimanche de l'Avent. Quelques outils pour accueillir ce changement ...

Télécharger le feuillet proposé par Mgr Bataille

Feuillet nouveau missel 

 

Le SNPLS, Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle, propose des éléments sur son site web

Accéder au site 

 

“La minute liturgique” : tous les dimanches un nouveau mot de la messe 

A l’occasion de l’entrée en vigueur pour l’Avent 2021 de la nouvelle traduction du Missel romain, l’Association Episcopale Liturgique pour les pays Francophones a demandé à plusieurs lecteurs venus de toute la francophonie de prêter leur voix à 52 textes, 52 « mots de la messe ».

En savoir + sur le  site Église Catholique en France

Voir les premiers épisodes sur You Tube

 

Le missel des fidèles : une bonne idée de cadeau pour Noël

Faites votre choix parmi les trois versions de ce missel écrit par la Conférence des Évêques de France – Service de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle. Ce livre contient les trois années liturgiques, A,B et C. C’est donc un cadeau durable ! 

 

Les billets du service diocésain de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle 

Pour nous aider à accueillir cette nouvelle traduction, Isabelle Maller et le P. Emmanuel Rochigneux, du service diocésain de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle ont rédigé quelques textes à découvrir ci-dessous : 

1- Qu’est-ce qu’un missel et pourquoi une nouvelle traduction ?

Le missel est un livre destiné à la célébration de l’eucharistie. Il est qualifié de romain, car il sert la liturgie de l’Eglise catholique romaine, célébrée à travers le monde. Il contient les textes des prières pour la célébration de la messe, le dimanche comme pour tous les jours de l’année afin de permettre à tous les fidèles rassemblés de partager la même prière et louange.
Bien qu’utilisé en premier lieu par les ministres ordonnés, évêques et prêtres, qui président la messe, il est au service de la prière commune de toute l’assemblée. Les « missels des dimanches » ou les revues « Magnificat », « Prions en Eglise » ou encore « Paroles et Prière » en sont des déclinaisons à disposition des fidèles, enrichis d’éléments divers dont les textes bibliques proclamés pendant la messe.
Lors du Concile Vatican II, les évêques ont souhaité réformer la liturgie, ce qui a donné naissance à un nouveau missel que nous utilisons toujours aujourd’hui, à quelques détails près. Célébrer en langue française était aussi une nouveauté car l’Église cherchait à faire évoluer le langage de sa prière pour permettre la participation de tous. Depuis elle éprouve le besoin de revoir sans cesse ses traductions pour les améliorer, à l’exemple de la Bible dont nous avons reçu une nouvelle traduction liturgique il y a quelques années, et de la nouvelle traduction du missel qui nous est proposée à partir du premier dimanche de l’Avent, le 28 novembre 2021.

2- Les principes de traduction

Le concile Vatican II a voulu que la prière liturgique soit adaptée à la compréhension du peuple, ce qui a entrainé la difficile tâche de traduire les livres liturgiques du latin à la langue des fidèles. La traduction est aussi un acte de transmission dont les chrétiens ont l’habitude : les textes bibliques, qu’ils soient à l’origine en hébreu, araméen ou grec, ont été traduits en grec, latin et dans la plupart des langues d’aujourd’hui. Certains mots de la liturgie nous rappellent cet héritage : amen, alléluia sont des mots hébreux, kyrie eleison vient du grec.
Quels sont les principes de traduction ? Les plus importants sont la fidélité au texte original latin qui exprime le contenu de la foi et sert de garant à l’unité du rite romain, et la fidélité au génie de la langue dans laquelle il est traduit pour que le langage soit accessible et que le peuple puisse comprendre ce qu’il célèbre et participer à la prière liturgique.
Les nouveautés de traduction concernent essentiellement l’ensemble des prières dites par le prêtre au nom de l’assemblée, mais assez peu d’éléments prononcés par les fidèles. Parmi ces derniers, dans le symbole de Nicée-Constantinople, le terme « consubstantiel » va remplacer le « de même nature » pour exprimer la divinité du Christ :
« Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu,
engendré non pas créé, de même nature que le (consubstantiel au) Père. »
Le terme « consubstantiel » est un mot issu du langage philosophique, choisi par les premiers conciles œcuméniques pour expliciter le langage biblique et exprimer de la manière la plus juste possible la divinité du Christ au sein de la Trinité. Ce mot compliqué fait partie des mots transmis par nos pères dans la foi, pour parler de Dieu. Il exprime que si Jésus est vraiment homme, il est aussi vraiment Dieu. L’expression « de même nature » pouvait laisser penser que le Père et le Fils possèdent chacun une nature propre, identique l’une à l’autre tout en étant distincte comme s’il y avait deux dieux. Or « Nous ne confessons pas trois dieux, mais un seul en trois personnes. Les personnes divines ne se partagent pas l’unique divinité, mais chacune d’elle est Dieu tout entier. » peut-on lire dans le Catéchisme de l’Eglise catholique au n°253.

3- Les oraisons

Une grande partie du travail de révision du missel romain concerne les oraisons : ces courtes prières prononcées par le prêtre qui condensent la demande de l’assemblée :
– la prière d’ouverture
– la prière sur les offrandes
– la prière après la communion
Ces oraisons sont le fruit de la longue tradition de l’Eglise qui, en méditant les Ecritures, a élaboré les mots de sa prière. Les oraisons ne sont pas des citations de la parole de Dieu mais elles en sont imprégnées. Certaines sont très anciennes et remontent à l’Antiquité. L’Eglise ne manque pas de les intégrer à sa liturgie, reconnaissant en elles des trésors pour la prière. Aussi, leur traduction nécessite-t-elle un soin particulier pour la fidélité au texte original latin et permettre en même temps une prière accessible en français.
Selon les oraisons, on pourra trouver que telle nouvelle traduction est meilleure ou bien au contraire qu’on préfère l’actuelle selon différents critères de contenu, de compréhension, de fluidité et de beauté du langage.
Prenons l’exemple d’une prière après la communion reprise plusieurs fois au cours de l’année, en particulier pendant le temps pascal :
Traduction actuelle :
« Dieu très bon, reste auprès de ton peuple, car sans toi notre vie tombe en ruine ;
Fais passer à une vie nouvelle ceux que tu as initiés aux sacrements de ton Royaume. »
Nouvelle traduction :
« Dans ta bienveillance, reste auprès de ton peuple, nous t’en prions, Seigneur ;
puisque tu l’as initié aux sacrements du ciel, fais-le passer de ce qui est ancien à la vie nouvelle. »

Selon les normes de la nouvelle traduction, celle-ci est plus littérale. On constate que la principale différence réside dans la traduction de « ce qui est ancien », qui avait été traduit depuis 1970 par le péril d’un état de ruine sans la vie nouvelle apportée par le Seigneur. Il s’agissait d’une manière d’expliciter le terme « ancien », très concis et qui peut prêter à de mauvaises interprétations. Mais l’inconvénient est de réduire le champ de compréhension de ce terme, sans plus percevoir son héritage biblique qui lui confère toute sa richesse de sens. Par exemple chez saint Paul : « vous vous êtes débarrassés de l’homme ancien qui était en vous et de ses façons d’agir, et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau. » Col 3, 9-10 (voir aussi Rm 6,6 ou Ep 4,22).
On notera enfin que la traduction actuelle avait fait l’économie de traduire le « nous t’en prions Seigneur », sans doute pour ne pas alourdir le texte.

4- Offrande et prière communes

Le concile Vatican II avait souhaité une réforme liturgique favorisant la participation « consciente, pieuse et active » des fidèles à la messe. Aussi, les prières ne sont-elles pas celles du prêtre seul mais de toute l’Eglise rassemblée. Ne dit-il pas avant chaque oraison : « Prions ensemble » ou « Prions le Seigneur » ? Le missel nous donne ainsi les mots qui nous unissent tous dans une même prière.
A la jonction entre la présentation du pain et du vin et la prière eucharistique se trouve la prière sur les offrandes, qui varie selon les jours. Mais l’invitation à cette prière est toujours la même, et traduit bien cette action commune des fidèles, en union avec le prêtre. Elle fait d’ailleurs l’objet d’une nouvelle traduction plus littérale du latin, qui sera désormais au choix avec celle en usage depuis 1970 :
« Prions ensemble au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Eglise
/R Pour la gloire de Dieu et le salut du monde. »
Le prêtre, puis les fidèles pourront aussi dire :
« Priez, frères et sœurs : que mon sacrifice qui est aussi le vôtre,
soit agréable à Dieu le Père Tout Puissant.
R/ Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice
à la louange et à la gloire de son nom, pour notre bien et celui de toute l’Eglise ».

Cette seconde expression met l’accent sur un sacrifice commun du prêtre avec toute l’assemblée, plus explicitement que la première. Alors qu’en apportant les dons à l’autel (le pain, le vin et aussi la quête) les fidèles ont apporté le symbole de leur vie offerte en sacrifice spirituel , ils sont invités ici à entrer dans l’offrande eucharistique, celle du Christ au Père pour le salut du monde. Une dynamique soulignée par le concile et que l’on retrouve dans la prière eucharistique :
« Accorde à tous ceux qui vont partager ce pain et boire à cette coupe
d’être rassemblés par l’Esprit Saint en un seul corps,
pour qu’ils soient eux-mêmes dans le Christ
une vivante offrande à la louange de ta gloire » (PE IV)

On notera l’expression « frères et sœurs » dans l’invitation à la prière. Cette formulation inclusive se retrouve systématiquement dans la nouvelle traduction du missel, comme dans le Je confesse à Dieu, par exemple. Il ne s’agit pas seulement de prendre en compte une réalité culturelle actuelle, mais là encore, de signifier le rassemblement de tout le peuple de Dieu dans une même prière.

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