Extranet
Centre et sommet de toute la célébration.
A l’origine, les flambeaux permettaient à l’assistance de voir plus aisément la Sainte Eucharistie.
Au fil du temps, la pratique de porter les luminaires est devenue une marque d’honneur rendu à Notre Seigneur au Très Saint Sacrement.
Ils se distinguent des luminaires portés à l’entrée, à la sortie et à l’évangile.
Ils ne tiennent pas debout seuls, en dehors de leur rangement à la sacristie.
Ils sont ordinairement portés de la seule main extérieure, l’autre main étant placée ouverte sur la poitrine.
Ils peuvent être au nombre de 2, 4 ou 6 selon la solennité du jour.
Les céroféraires vont les chercher à la sacristie à la fin de l’offertoire.
Ils regagnent le sanctuaire conduits par le thuriféraire qui les précède.
Ils se mettent à genoux devant l’autel soit en arrivant, soit à la fin de la prière : “Voici les offrandes…” ou au moment correspondant dans les autres prières eucharistiques. Ils restent agenouillés jusqu’à la communion, ne se relevant qu’après la consécration ou à la fin du canon.
Ils peuvent être tenus appuyés sur le pavé ou sur la marche.
Le thuriféraire conduit les porte-flambeaux lorsqu’ils entrent au sanctus, en les précédant et se place aussitôt à l’endroit ou agenouillé, il encensera la sainte Hostie, puis le précieux Sang, lors de leur élévation.
Il peut aussi attendre près de la crédence et se rendre ultérieurement à cet endroit juste avant la consécration.
La coutume en de très nombreux endroits est que le thuriféraire s’agenouille en plein milieu, face au célébrant, où un peu avant l’élévation, il ajoute de l’encens et se met à balancer l’encensoir pour le réchauffer.
Il est préférable de tourner les feuillets du missel avant le début du dialogue introduisant la préface.
Ordinairement, l’assistance s’agenouille après le chant du sanctus, tandis que le diacre ou le servant qui le remplace au missel, reste debout jusqu’un peu avant la consécration.
Le canon romain = prière eucharistique I.
A la fin du “hanc igitur : voici l’offrande…” le diacre ou le servant le remplaçant au missel quitte le livre et descend pour s’agenouiller à la gauche du prêtre, sur le degrés latéral inférieur.
Le diacre passe à la droite du prêtre où il découvre chque ciboire s’il y a lieu (ouvre la lunule) et retire la pale du calice, déposant couvercles et pale sur l’autel à droite du corporal.
Ensuite, le diacre s’agenouille sur le bord du marchepied face à l’autel, où il reste à genoux jusqu’à ce que le prêtre ait reposé le calice après l’élévation.
Ordinairement, à ce moment un servant agite le carillon 1 ou 2 fois selon l’usage, un peu longuement, pour avertir tous les chrétiens présents dans l’église, de l’imminence de la consécration ; alors s’agenouillent ceux qui ne sont pas déjà à genoux.
Quand le prêtre élève la sainte Hostie, le servant qui tient le carillon l’agite 3 fois de manière séparée.
Si l’encens est employé, le thuriféraire l’encense de 3 coups à genoux, après s’étant profondément incliné devant le Christ. Il s’incline profondément à nouveau après l’encensement de la sainte Hostie.
Il est préférable de synchroniser/alterner les 3 coups de carillon et de l’encensoir, en marquant après chaque sonnerie une brève attente durant laquelle le thuriféraire balance l’encensoir.
On fait de même lors de l’élévation du précieux Sang.
Après l’élévation du calice avec le précieux Sang, le diacre se relève en même temps que le prêtre, s’avance et recouvre les ciboires, s’il y a lieu et le calice (et ferme la lunule) ; puis faisant la génuflexion, il passe à gauche du prêtre pour tourner les feuillets du missel.
En l’absence du diacre, le prêtre recouvre le calice avec la pale ; si un servant est chargé de tourner les pages du missel, il se lève, gravit les degrés latéraux et reprend sa fonction.
A la fin de la prière “Il est grand le mystère de la foi”,
le thuriféraire se lève, fait la génuflexion et se retire pour ranger l’encensoir qui ne servira plus, puis il se regagne sa place.
Les servants portant les flambeaux restent agenouillés jusqu’à la communion.
Les autres servants et l’assistance peuvent se lever à ce moment, ou rester à genoux jusqu’à la fin de la Prière eucharistique.
Lorsque le prêtre joint les mains, le diacre passe à sa droite en faisant la génuflexion, et retire la pale qu’il dépose à droite du corporal.
Avant que le prêtre ne chante le per ipsum : par lui… le prend des 2 mains la patène, sur laquelle repose la grande Hostie, tandis que le diacre prend le calice, le tenant la main droite au nœud et la gauche au pied. Ils les gardent élevés pendant que le prêtre chante la doxologie et jusqu’à ce que l’assistance ait répondu Amen.
Alors ils les reposent sur le corporal comme auparavant , et le diacre recouvre le calice avec la pale.
Si l’assistance ne s’est pas levée après la consécration, elle se met debout.
Après avoir remis la pale sur le calice, le diacre passe de nouveau à la gauche du prêtre, en faisant la génuflexion, pour l’assister au missel.
Après le sanctus, l’assistance s’agenouille,
le thuriféraire et les porte flambeaux s’agenouillent.
un servant agite le carillon, tandis que le diacre se rend d’abord à la droite du prêtre pour découvrir le calice et s’il y a lieu, le ciboire, avant de s’agenouiller sur le marchepied de l’autel.
Le thuriféraire accompagné des porte-flambeaux s’agenouillent à la fin du sanctus.
Aux paroles “partout dans le monde”, au plus tard, le diacre se rend à la droite du prêtre pour découvrir le calice et s’il y a lieu le ciboire, avant de s’agenouiller sur le marchepied à la fin du Hanc igitur : voici les offrandes ;
à ce moment là, le servant agite le carillon, et l’assistance s’agenouille si elle n’est pas déjà à genoux.
Le thuriféraire doit être en place quand le prêtre dit : “Afin que notre vie ne soit plus à nous-mêmes”.
Le diacre passe à la droite du prêtre pour découvrir le calice et s’il y a lieu, le ciboire, avant de s’agenouiller sur le marchepied de l’autel à la fin du “voici les offrandes…”
A ce moment-là, un servant agite le carillon, et l’assistance s’agenouille si elle n’est pas déjà à genoux.