Extranet
Préparation et présentation à Dieu de la matière en vue du sacrifice :
- pain azyme, de pur froment
- vin naturel de raisin, pur et sans corruption, sans mélange de substances étrangères
Pendant que le diacre et des servants préparent l’autel, le prêtre, à l’entrée du sanctuaire, reçoit les offrandes apportées par les fidèles : le pain et le vin.
Les ministres apportent de la crédence à l’autel :
Le calice se porte : la main gauche au nœud ; la droite posée à plat sur le haut du voile (ou sur la bourse) pour que rien ne tombe. Le devant du voile est du côté opposé à la poitrine du servant.
Ce dernier dépose le calice voilé sur le coin de l’autel, le devant du voile tourné vers l’assistance. Il tend la bourse ouverte (si elle est employée) au diacre qui prend le corporal et le déploie.
Le diacre dévoile le calice et le laisse, recouvert du purificatoire, sur le côté de l’autel.
Il dépose la patène,portant la grande hostie entre le corporal et le calice.
Un servant apporte le ciboire tenu de la main droite, par le nœud et la boîte à hosties.
S’il y a 2 ciboires, il peut en porter un dans chaque main.
un autre servant apporte alors la boîte à hosties et/ou la lunule.
Le diacre reçoit le(s) ciboire(s) et le(s) dépose momentanément en dehors du corporal.
Il en retire le(s) couvercle(s).
Si nécessaire il prend ou remet des hosties dans la boîte tenue par le servant, puis il dispose le ou les ciboires (et la lunule) ouverts sur la partie postérieur du corporal.
En même temps, un servant apporte le missel sur son support qu’il dépose à la gauche du corporal, tourné de biais.
La boîte à hosties, le voile (et la bourse) sont rapportés à la crédence par les servants qui reviennent avec le vin et l’eau.
Le diacre présente au prêtre la patène portant la grande hostie.
Le diacre, au coin de l’autel, prend de la main gauche le calice et, le tenant par le nœud, essuie l’intérieur avec le purificatoire tenu de la droite. Puis il passe le purificatoire dans la main gauche, le tenant au bord du calice pour éviter qu’une goutte de vin ne tombe sur la nappe d’autel. Avec la droite, il reçoit d’un servant la burette de vin et en verse dans le calice ; rendant cette burette et recevant l’autre, il verse très peu d’eau dans le vin au calice, en disant secrètement “comme cette eau se même au vin…”
Déposant le purificatoire, le diacre passe le calice dans la main droite, se tourne vers le prêtre et le lui présente.
Il dispose le purificatoire plié juste à l’extérieur du bord droit du corporal.
Après avoir prié, et déposé le calice sur le corporal, le prêtre recouvre le calice de la pale.
Le diacre recouvre aussi les ciboires (et s’il y a lieu, referme la lunule).
En l’absence de diacre, les servants préparent l’autel de la même manière, sans rien placer sur le corporal.
Quand le prêtre monte à l’autel, un servant lui présente le ciboire et la boîte d’hosties.
Ayant découvert le ciboire et éventuellement ajouté ou retiré des hosties, le prêtre le prend et le dépose ouvert sur le corporal ; s’il y a lieu, il y dépose aussi la lunule ouverte.
Puis il prend la patène (portant la grande hostie) que les servants ont laissé sur le côté droit près du corporal et prie.
Ayant déposé la patène, le prêtre recouvre le ciboire avec son couvercle (et ferme la lunule).
Les servants lui apportent le vin et l’eau.
Après avoir dit la prière, le prêtre dépose le calice sur le corporal ; il recouvre le calice avec la pale.
Le thuriféraire et le naviculaire apportent encensoir et encens et se rendent au bas des degrés latéraux au moment de l’offrande du calice, en laissant d’abord passer les servants rapportant les burettes à la crédence.
Le naviculaire donne la navette ouverte au diacre.
Le thuriféraire élève la cassolette au niveau des mains du prêtre.
Le diacre présente la cuillère au prêtre tenant la navette à côté de la cassolette.
Après avoir imposé l’encens à 3 reprises, le célébrant rend la cuillère au diacre qui rend la navette au naviculaire.
Le prêtre bénit l’encens.
Le thuriféraire présente l’encens au diacre qui le présente à son tour au prêtre de sorte que le haut des chaines se trouve dans la main gauche du prêtre et le bas dans la main droite.
Si le diacre accompagne le prêtre, le thuriféraire peut accompagner ce dernier à sa gauche ou se retirer au bas des degrés latéraux.
Sans faire aucune salutation aux oblats, le prêtre encense de 3 coups d’encensoir les oblats préparés sur le corporal, ou bien trace le signe de croix sur ces derniers : 3 signes de croix sur l’hostie et le calice puis 3 cercles autour des 2 à la fois, c-à-d 2 de droite à gauche et 1 de gauche à droite, le diacre appuyant sa main droite sur le pied du calice.
Puis le prêtre procède à l’encensement de la croix et de l’autel.
Un servant enlève ordinairement le missel et son coussin ou pupitre durant l’encensement.
A la fin de l’encensement, le prêtre rend l’encensoir au diacre ou a défaut au thuriféraire qui descend un ou 2 degrés latéraux, salue le prêtre par une inclination profonde et l’encense de 3 coups renouvelant l’inclination à la fin de l’encensement.
S’il y a des ecclésiastiques au chœur, le diacre encense chaque côté du chœur de 3 coups. Puis il est lui-même encensé de 2 coups par le thuriféraire.
Ensuite, le thuriféraire encense le peuple de 3 coups.
Quand il encense un groupe, après avoir fait l’inclination profonde, il encense un coup au milieu, un coup à gauche puis un coup à droite, puis il s’incline à nouveau.
A la fin de l’encensement, le thuriféraire se retire pour renouveler le feu dans l’encensoir s’il y a lieu.
Il revient dans le sanctuaire au moment du sanctus.
Le prêtre célébrant se lave les mains à toutes les messes.
Si l’encens est employé, il le fait après avoir été encensé.
2 servants se rendent au bas des degrés latéraux avant la fin de l’encensement.
à droite, celui qui porte l’aiguière et le bassin
à gauche celui qui porte par ses coins le manuterge déployé.
Des que l’encensement du prêtre est terminé, ils montent aussitôt les degrés saluent ensemble le prêtre par l’inclination.
L’un verse l’eau sur le pouce et l’index du prêtre par dessus le bassin jusqu’à ce que ce dernier lui fasse signe d’arrêter (ou dans ses paumes s’il en éprouve le besoin surtout suite à l’encensement.)
L’autre servant élève le manuterge de sorte que le prêtre puisse aisément s’essuyer les mains.
Ensuite les servants saluent le prêtre qui leur rend cette salutation puis les servants se retournent l’un vers l’autre et rentrent à la crédence.
Après l’encensement ou, si l’encens n’est pas employé, après avoir recouvert le calice avec la pale, le diacre se tient près du prêtre, mais un peu en arrière, pour l’assister, quand il le faut au missel, à sa gauche pour tourner les pages ou au calice à sa droite, pour enlever le couvercle de chaque ciboire, ouvrir la lunule et retirer la pale du calice.
Il s’agenouille au bord du marchepied durant la consécration ; ayant recouvert les ciboires, si c’est l’usage, (fermé la lunule), et remis la pale, il regagne sa place antérieure à portée du missel.
Il passe à nouveau à la droite du prêtre avant la doxologie du canon.
En l’absence du diacre, le prêtre s’occupe de la pale et des couvercles, mais un servant peut tourner les feuillets du missel si c’est l’usage et s’il possède la connaissance du missel et l’habileté nécessaires. Il doit préalablement savoir exactement quels textes le prêtre va employer.