« Bâtir sur le roc »
Une des premières choses que l’on apprend des femmes du Vanuatu est que pour une Ni-Vanuatu ou Vanuataise « la terre est comme une mère pour son bébé ». La relation avec la terre est le fondement de l’identité vanuataise et de sa force spirituelle. Par la célébration, nous écoutons leurs voix qui nous invitent à réfléchir au récit biblique choisi dans Matthieu 7, v 24 à 27. Le récit de Jésus porte sur le royaume des cieux et utilise l’illustration d’une maison et du terrain sur lequel la maison a été bâtie. Le choix du terrain sur lequel construire sa maison est une décision importante pour les habitants du Vanuatu. L’étude du terrain, combinée à celle du climat, est cruciale dans un archipel tropical situé dans l’Océan Pacifique sud et sujet aux tremblements de terre, aux cyclones, aux éruptions volcaniques et à la montée du niveau de la mer. Dans le récit de Jésus, la sagesse du bâtisseur de la maison lui vient d’avoir écouté la parole de Dieu, une parole d’amour et d’avoir agi selon ce qu’elle préconisait. Telle est la fondation sur laquelle nos sœurs nous appellent à construire nos demeures, nos nations et le monde entier. Un appel dans la foi auquel il convient de réfléchir sérieusement en répondant à la prière d’engagement :« Quel genre de maison voudriez-vous bâtir ? »
Prions avec le Vanuatu
« Notre Père,
nous tentons de construire nos maisons sur ce que nous pensons être les paroles
de Jésus-Christ alors que nous construisons sur le sable.
Rends-nous capable de faire ce qui est juste.
Dieu Créateur, nous confessons que nous avons pollué l’environnement
et fait du tort aux habitants des mers en y jetant nos poubelles.
Nous compromettons la survie du monde marin
et détruisons des sources durables de nourriture.
Dieu éternel, nous te demandons de nous aider à militer
pour la paix des nations et de nos familles.
Accorde-nous cette autorité de le faire sur nos îles et nos nations.
Nous prions pour que, dans la diversité ethnique et culturelle,
nous puissions vivre dans l’unité, l’amour et la paix. »
Deux célébrations œcuméniques
Vendredi 5 mars 2021 à 15h au temple de l’Église Protestante Unie
Samedi 13 mars à 9h30 au sanctuaire du Rosey à Marlhes