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Événements

Ordinations diaconales en vue du Sacerdoce

Date
22/09/2024
15 h 30 min - 17 h 00 min
Localisation
Cathédrale St-Charles

Programme

 

Le dimanche 22 septembre à 15h30, en la Cathédrale Saint-Charles,
Mgr Sylvain BATAILLE, évêque de Saint-Étienne,
ordonnera diacres en vue du sacerdoce:

Pierre-Étienne DUCHATELET pour le diocèse de Saint-Étienne,
Joseph NGUYEN TUNG ANH pour le diocèse d’Haï Pong (Vietnam)
Vincent NGUYEN THEVIET pour le diocèse d’Haï Pong (Vietnam)

Interviews de nos trois futurs diacres

Propos recueillis par Frédérique Défrade

Joseph NGUYEN TUNG ANH

Joseph Tung Anh Nguyen, quel fut votre parcours avant d’entrer au séminaire ?

Je suis né le 4 avril 1994 au Vietnam, dans le diocèse d’Hai Phong. J’ai trente ans. Mon papa est décédé il y a quatre ans, et ma maman ainsi que mon frère aîné vivent toujours au Vietnam. J’ai suivi quatre années d’études universitaires en économie maritime. Durant cette période, je vivais dans le foyer vocationnel de mon diocèse, qui rassemble de jeunes garçons réfléchissant à la vocation sacerdotale.

Comment est née votre vocation ?

Tout petit, et grâce à ma famille ! Mes parents m’ont éduqué dans la foi chrétienne, j’allais régulièrement à la messe avec ma grand-mère, et je faisais partie du groupe des servants d’autel. Progressivement, j’ai commencé à m’interroger sur ma vocation. Durant mes années de lycée, sous la pression des études, j’ai mis cette question de côté, mais je conservais en moi trois dimensions essentielles : ma relation avec le Christ, ma relation avec les autres et ma relation avec moi-même. Cela m’a conduit à repenser à l’idée de devenir prêtre, d’où mon intégration au foyer vocationnel après le bac. Ces années de discernement ont conforté mon choix. Mon évêque m’a alors proposé de suivre mon séminaire en France. J’ai fait une année de discernement à Paray-le-Monial, deux ans de philosophie à Ars et trois ans de théologie à Lyon au Séminaire Saint-Irénée.

Si vous ne deviez retenir qu’une ou deux choses importantes de ces années de séminaire…

La richesse de la formation en France, la richesse des rencontres, vivre dans la diversité de l’Église avec des personnes de cultures différentes, et la beauté de l’Église en communion.

À quelles paroisses de notre diocèse étiez-vous rattaché ?

Je suis arrivé à la paroisse Saint-Benoît, puis je suis allé à Firminy. Depuis trois ans j’étais à Saint-Étienne-Saint-Benoît, et en septembre je vais à Saint-Vincent-en-Lignon.

Quelle phrase d’ordination avez-vous choisie et pourquoi ?

« Demeurez dans mon amour » (Jean 15, 9). Durant la retraite que j’ai faite à Valfleury avant l’ordination, , j’ai reçu ce verset qui résume ce que j’ai vécu durant mon itinéraire de vocation avec Dieu et en Dieu. Dans toutes les circonstances, tous les lieux que j’ai visités et toutes les personnes que j’ai rencontrées, j’ai expérimenté l’amour de Dieu. C’est vraiment l’amour de Dieu qui nourrit ma vocation. Jésus m’invite à être avec lui et à demeurer en lui, car c’est lui qui me donne la joie de continuer à me consacrer à Dieu dans le service du peuple de Dieu. Un autre verset est aussi important pour moi : « Je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Luc 22, 27).

Dans quel état d’esprit êtes-vous avant l’ordination ?

Dans la joie, mais pas une joie éclatante. C’est une joie paisible. Et surtout, dans la paix.

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Pierre-Étienne DUCHATELET

Pierre-Étienne Duchatelet, pouvez-vous vous présenter ?

J’ai 33 ans, je suis né à Saint-Priest-en-Jarez au sein d’une famille croyante. Mon papa a été ordonné diacre quand j’avais 4 ans. J’ai toujours baigné dans le milieu catholique : la vie de foi, le caté, la messe… cela faisait partie de mon quotidien. Peut-être même un peu trop ! À l’adolescence, j’ai pris du recul. Après le bac, j’ai eu beaucoup de mal à trouver ma voie, parce que la question de la vocation était présente.  J’ai ressenti l’appel vers l’âge de quinze ans, mais j’étais dans une phase : « Tout, sauf ça ! » Après un BTS en gestion de projet en milieu rural effectué à Yssingeaux, puis une spécialisation dans la gestion et la maîtrise des déchets, je suis allé vivre un an au Liban. De retour en France, j’ai accompagné des jeunes en service civique à Roanne dans leur insertion.  Durant cette période, la question de ma vocation était omniprésente.

Quel fut le déclic ?

Ma période au Liban a été déterminante parce que justement, en étant loin de mon quotidien, j’ai pu réellement me poser des questions autour de ma vocation. Après j’ai rejoint le groupe de musique catholique Mala’k, créé à l’occasion des JMJ de Madrid en 2011. Pendant plusieurs années, ce fut mon seul lien avec l’Église mais, à partir de là il s’est passé beaucoup de choses : des rencontres avec des prêtres, des religieux et notamment des jésuites qui m’ont accompagné dans mon questionnement. À partir de 2015, la question de la vocation est revenue très fortement et en 2018, je suis entré en année de discernement (propédeutique) à Ars. Et depuis, j’ai trouvé ma place ! J’ai suivi trois ans de formation à Ars, puis trois ans au Séminaire Saint-Irénée à Lyon car il me semblait intéressant de tisser des liens avec les séminaristes – et donc les futurs prêtres – de la Province Rhône-Alpes. Nous serons amenés à travailler ensemble dans les années à venir.

Si vous ne deviez retenir qu’une ou deux choses importantes de ces années de séminaire…

Le premier mot serait « Joie ». Ce fut un temps très très joyeux, à la fois de joie personnelle vécue dans la prière et la vie de tous les jours, mais aussi de joie en communauté car nous vivions à plusieurs dans une belle ambiance. Joie de ce que j’ai pu vivre en paroisse dans le concret de la pastorale à travers les divers évènements que j’ai vécus, les personnes que j’ai pu accompagner. Mais ma plus grande joie est de voir l’œuvre de Dieu dans le cœur des gens, leur chemin parcouru. Dieu travaille les cœurs et il fait des choses superbes !

Le deuxième mot serait « profondeur ».  Profondeur humaine, car au séminaire, on descend vraiment au plus profond de notre être, de notre âme, de notre personnalité. Et profondeur spirituelle dans la relation avec le Christ, dans l’Eucharistie, dans la prière des heures. Vraiment, cela a été une découverte en eau profonde de Dieu. Et comme dirait Catherine de Sienne : « Chaque fois que je cherche Dieu, je le trouve, et plus je le trouve, plus je le cherche ». Et la profondeur des échanges avec les gens qui se confient à nous en toute sincérité.

À quelles paroisses de notre diocèse étiez-vous rattaché ?

À Saint-Marcellin-en-Pilat, puis ces trois dernières années à la paroisse Saintes-Marthe-et-Marie, et enfin à Saint-Étienne-Saint-Benoît à la rentrée. Autant de réalités inhérentes à chaque paroisse.

Quelle phrase d’ordination avez-vous choisie et pourquoi ?

« Pourquoi détachez-vous l’âne ? Parce que le Seigneur en a besoin » (Luc 19, 33-24). J’ai beaucoup médité sur ce petit âne qui n’avait rien demandé à personne et qui s’est retrouvé à porter le Christ à Jérusalem.  L’âne n’est pas le plus bel animal, le plus fort, le plus grand, le plus intelligent… tout comme moi, d’ailleurs ! Et pourtant, Dieu a fait la grâce de m’appeler, pas pour mes mérites, mais par pure gratuité, par pur amour. Deuxièmement, Jésus n’a besoin que d’une chose dans l’Évangile : un âne pour le porter. On ne sait pas ce que devient cet âne, car la seule chose qui compte c’est Jésus. Et puis l’âne est têtu, comme moi (rire) !

Dans quel état d’esprit êtes-vous avant l’ordination ?

Très paisible. Une paix profonde. De l’impatience ; j’ai envie de découvrir, de commencer à vivre ce ministère, de partir en mission. Un peu d’appréhension aussi, car ma vie va basculer, un engagement va être pris. Et bien sûr, très heureux et rempli de gratitude.

Le mot de la fin…

Je remercie toutes les personnes que j’ai pu croiser. On dit que le séminaire est un lieu de formation, mais tout engagement, toute rencontre, tout accompagnement, est aussi un lieu de formation. Si j’ai voulu être prêtre diocésain, c’est par appel de Dieu, mais aussi grâce à toutes les rencontres vécues au cours de ces années.

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Vincent NGUYEN THEVIET

Vincent The Viet Nguyen, pouvez-vous vous présenter ? Comment est née votre vocation ?

Je suis l’aîné d’une famille catholique de quatre enfants dans le diocèse de Bui-Chu, à Nam Dinh, au Vietnam. J’ai grandi dans la foi en participant à des activités chrétiennes dans ma paroisse natale. À l’âge de 18 ans, je suis parti pour mes études supérieures à Hai Phong, où j’ai ressenti que le Seigneur m’appelait à servir son Église. Entré au foyer sacerdotal du diocèse de Hai Phong en 2014, j’ai été envoyé à Saint-Étienne fin 2016 pour étudier au séminaire. Formé à l’école du saint Curé d’Ars, je porte en moi le désir « d’emmener les âmes au Bon Dieu ».

Trois mots qui vous caractérisent…

Écoute, sourire, service. Pour moi, le sourire m’aide à me rapprocher des autres, à les écouter plus facilement, et je suis appelé à servir le peuple de Dieu.

À quelles paroisses de notre diocèse étiez-vous rattaché ?

Depuis 2017, j’ai été au service des paroisses Sainte-Claire-Sainte-Thérèse-en-Forez, Saint-Ennemond-en-Gier,  et aujourd’hui Saint-François-en-Forez.

Quelle phrase d’ordination avez-vous choisie et pourquoi ?

La phrase que j’ai choisie est : « Suis-moi ». Le Seigneur m’a appelé à devenir prêtre. Il m’appelle chaque jour à le suivre, jusqu’au bout du chemin du sacerdoce.

Dans quel état d’esprit êtes-vous avant l’ordination ?

En attendant l’ordination qui approche, je porte en moi la joie et la confiance des missions qui me seront confiées.

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